PROBLÈME NUMÉRO UN, MA SŒUR: La douce joie d'une matinée ensoleillée. « Enfoiré. » Absolument aucun nuage à l'horizon. « Debout bouge ton cul. » J'aime quand ma petite soeur me réveille avec des mots d'amour. J'offre un oeil pour voir son visage de harpie juste en face de ma tête. « T'es pas la première chose que j'aimerais voir le matin en me réveillant. » dis-je en refermant les yeux. Si je fais comme-ci elle était pas là, elle finira bien par partir. Enfin ça c'est dans mes rêves. Je me lève enfin pour l'écouter me déblatérer des insultes sur ... et bien sur tout.Charmante. Un mot qui la décrit tellement bien. « .. Et tu sais que j'ai raison ! » Je relève la tête pour la regarder droit dans les yeux. « Désolé mais si tu avais raison je serais d'accords avec toi. » En vrai je l'aime ma petite soeur, mais parfois j'ai juste envie de la jeter par la fenêtre. Depuis la mort de nos parents elle est tout ce qui me reste et réciproquement. Je sais que je peux compter sur elle et elle peut compter sur moi. Je me lève et part en direction de la salle tout en l'écoutant râler. J'en ressors rapidement. Ebony est encore là, elle m'aime je vous dis, elle peux pas se passer de moi. Je me dirige vers elle et lui plante mes dessous de bras sous le nez. « Regarde j'ai lissé mes poils. » « Avec quoi ? » « Avec ta brosse à dents. » « Enfoiré ! » Bon d'accords je la provoque un peu parfois. Je crois que je ne pourrais pas me passer de cette relation entre frère et soeur. Je l'aime autant que je la déteste. Je me rappelle que pour son anniversaire je m'étais cassé le cul pour lui organiser la meilleure fête du monde, en vrai j'avais gonflé trois ballons et acheté un gâteau, mais quand même elle ne m'a même pas remercié. Il lui a fallu trois jours pour le faire. Le temps qu'elle décuve sans doute. D'ailleurs c'est lors de cette même soirée que j'avais couché avec sa meilleure amie. Oups. Du coup ça nous amène au problème numéro deux, les filles.

PROBLÈME NUMÉRO DEUX, LES FILLES: Je la vois, en face de moi, ses long cheveux noirs, son déhancher, son parfum, ça me rends dingue. Je me rapproche d'elle comme un lion se rapproche de sa proie. Je la veux. Je lui lance un sourire charmeur pour lui montrer qu'elle me plait. Elle me le rends et se dirige vers moi. Ni une ni deux elle se retrouve dans mon lit. Chaques soirs c'était la même chose, la routine. Alors que je me réveille, je me tourne pour regarder ma conquête de la nuit dernière. En me regardant elle sait. « Ne dis rien. » dit-elle avant de se lever et de s'habiller, sa silhouette s'éloignant de moi. « Je ... Derrière toi ... » Je me retourne pour voir que sa robe est à côté de moi, je la ramasse et la lui rends. « Merci ... Je vais ... y aller. » Je la vois hésitée et je supplie le bon dieu pour qu'elle ne dise rien de plus. Finalement, elle quitte la chambre. Cette fois je n'aurais pas eu à demander à Ebony de m'aider. Tant mieux. Le lendemain me revoilà repartie à la chasse. Alors que je drague une fille que je viens de repérer je sent un regard oppressant sur moi. Je me retourne pour voir la fille de l'autre soir. J'essaye de l'ignorer, mais je me rends bien compte qu'elle veux dire quelque chose. J'abandonne ma nouvelle proie pour me diriger vers euh ... d'ailleurs c'était quoi son prénom déjà ? « Tu veux qu'on remette ça ? » Je la regarde avec un désintéressement total. « Non. » Quelques secondes passent avant qu'elle ne reprenne la parole. « Quoi tu veux pas de moi ? Je t'intéresse plus ? » « Non pas vraiment. » Je lui lance un regard voulant dire "je suis désolé" et en haussant les épaules je repars vers la fille de tout à l'heure.

PROBLÈME NUMÉRO TROIS, LES ÉTUDES: Aujourd'hui je venais de recevoir une bonne nouvelle. Enfin en vrai je m'en foutais complètement, mais ça me fait sentir important. J'étais accepté au conservatoire. Alors, que je jouais avec mon groupe dans un bar un des directeurs m'avait repéré moi et mon talent pour la guitare. J'avais accepté. « Kenaël ! » Je lève la tête, mes yeux à moitié fermé. Je m'étais endormi encore une fois. « J'aimerais que vous écoutiez mon cours au lieu de dormir ! » Je détestais entendre cet accent Russe que cette prof avait. « Ta gueule. » lui dis-je froidement en faisant une mauvaise imitation de son accent Russe. « Pardon ?! » « Je vous pardonne. » ajoutais-je en quittant la salle. Par la suite je quittais définitivement le conservatoire. Je ne supportais pas de devoir entendre des profs toutes la journée, insupportable. En fait je crois que les études c'est pas pour moi c'est vraiment trop fatiguant. Le boulot aussi c'est pas pour moi. Au final je passe mes journées à jouer de la guitare et à draguer les filles. Pour être honnête ma vie me plait bien comme elle est, je m'amuse depuis vingt-six ans et ça ne risque pas de s'arrêter.